N'aurais-je pas toujours tort ? Ce que je disais l'an dernier du "green deal" se confirme. Nous sommes désormais tous écologistes. Mais pas parce que nous sommes convaincus que nous chauffons le climat. C'est presque le contraire. Parce que le coronavirus a produit une crise, et, pour sortir d'une crise, l'entreprise, l'économie, les gouvernements ont besoin, désespérément, de la planche de salut de nouveaux marchés. L'écologie nous force à réinventer notre industrie, et cela, c'est bon pour elle.
Pour une fois, l'homme aura produit consciemment une "destruction créatrice".
En conséquence, le monde d'après ne sera certainement pas celui auquel aspirait l'écologiste. Mais, on peut espérer qu'il sera un peu plus respectueux du bien être humain, et, surtout, qu'il ne sera pas celui qui a suivi la crise de 29.