Traduit de l’anglais (canada) par Hélène Charrier
❤ Je poursuis mon mois de novembre, tourné vers les lectures jeunesse, avec ce titre qui n’est pas du tout récent (connu traditionnellement sous le nom de Anne et la maison aux pignons verts) mais doté d’une toute nouvelle traduction. Ceux qui ont vu comme moi la série Netflix Anne with an E pourront se rendre compte dès les premières pages combien l’adaptation est fidèle au roman. Malgré ma connaissance de l’histoire, malgré les images de la série venant télescoper tout imagination, je me suis pourtant régalée à lire ce livre qui en plus de contenir une belle histoire, est un sublime objet qui nous plonge en enfance. Nous sommes à la fin du XIXème siècle, sur l’île du Prince Edward, au Canada. Anne arrive à Green Gables sur un malentendu. En effet, Marilla et Matthew Cuthbert, qui sont frère et soeur, voulaient plutôt adopter un garçon pour les aider à la ferme. La verve et l’imagination de la fillette aux cheveux roux, et sa langue bien pendue, ont tout de suite charmé Matthew, mais Marilla est plus réticente et froide. Ils décident tout de même de garder l’enfant. Une série d’aventures vont ponctuer les premières années d’Anne à Green Gables, des bêtises entraînées par une imagination débordante et fantasque. Ses rêveries ont permis à la petite fille qu’elle était de survivre aux épreuves de sa prime jeunesse, la perte de ses parents, son placement chez des maîtres indélicats. Anne a heureusement cette propension à se faire aimer qui la sauve de tout, par sa naïveté, son intelligence et son honnêteté désarmante. Le regard d’Anne sur le monde qui l’entoure est féérique et enchanteur, et il entraîne le lecteur à sa suite. Et si ce regard était le seul qui vaille ? J’ai aimé de mon côté me laisser envelopper par son langage fleuri. Une véritable cure de jouvence.
Monsieur Toussaint Louverture – octobre 2020
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Une autre lecture chez… Brize