La technologie est omniprésente et veut éliminer l'employé, dit-on. L'employé revendique l'épanouissement personnel et la responsabilité. Avec un tel sujet de société, un Américain aurait vendu des millions de livres !
Ecrit par des universitaires pour des universitaires ? On y trouve même des diagrammes dignes d'un ouvrage de physique. Mais il contient quelques révélations :
- L'organisation que construit un dirigeant reflète l'image inconsciente qu'il a de l'être humain. Voilà qui devrait en faire réfléchir plus d'un.
- C'est le groupe, pas l'individu, qui a du génie. Cela n'a rien d'évident. Ce groupe n'est pas dirigé par des règles, mais par un but à atteindre. Il s'auto organise pour réussir. Si une équipe se met à fonctionner comme une entreprise, elle doit être formée pour cela. (Et elle doit être "dé formée", puisqu'elle avait été conditionnée pour exécuter ?). Il pourrait y avoir un rôle "d'animateur" ou de "leader", peut-être l'équivalent de l'entraîneur de l'équipe sportive ? Il agit sur les conditions qui font réussir l'équipe.
Les auteurs penchent pour une organisation qui laisse de l'autonomie au groupe. Qu'a-t-on à y gagner ? On voit que ce type d'organisation fait disparaître les frais de structure, les "improductifs", la fameuse "bureaucratie" qui semble croître à mesure que l'on veut l'éliminer. Dans ce type d'organisation, il n'y a plus d'exécutants, mais des entrepreneurs. Et l'entreprise se débarrasse du carcan de règles et de procédures qui l'handicapent. Mais cela ne semble pas préoccuper les auteurs. "Aime et fais ce que tu veux" pensent-ils peut-être.