Le 11 novembre des milliers des personnes se sont rendus sur la place de la Liberté de la capitale arménienne et scandaient "Pachinyan démissionne !", "Nikol, traître !". Ils rappelaient les propres paroles et promesses du Premier ministre devant le peuple sur la place de la République que chaque solution liée au conflit du Haut-Karabakh serait consultée tout d’abord avec les citoyens qui l'ont mené à la tête de l’Etat en 2018 durant la Révolution de velours. Mais il n’a pas tenu sa promesse et selon les manifestants par conséquent c'est tout l'histoire des 30 dernières années qui a sombré, vu les milliers d’Arméniens qui sont tombés pour cette terre.
Le Premier ministre arménien a expliqué son action par le fait que c’était la meilleure solution possible compte tenu de l’escalade du conflit. Il a souligné qu’il ne pouvait pas donner plus de détails.
Parmi les dirigeants de la manifestation, on comptait également l’ancien directeur du Service de la Sécurité nationale Arthur Vanetsyan, qui a démissionné après avoir travaillé quelques mois avec Nikol Pachinyan.
La police était sur place et a arrêté les manifestants sous prétexte que durant l’état martial les rassemblements sont interdits. Plus tôt les forces de la Sécurité nationale avait arrêté le président de l’opposition ‘‘Arménie prospère’’ Gaguik Tsarukyan. Mercredi soir Arthur Vanestyan et d’autres dirigeants de la manifestation ont été également arrêtés. Les manifestations n'ont pas cessé pour autant. Jeudi soir Tsarukyan, Vanetsyan, Saghatelyan,Sharmazanov ont été libérées. Les forces d’oppositions pensent que l'accord pourrait être modifié jusqu’au 15 novembre si le Premier ministre Pachinyan démissione. Les élections américaines nous auront pendant un temps distrait de nos malheurs. Le suspense est terminé. Les grands médias américains ont annoncé hier que le nouveau président des Etats-Unis est Joe Biden. Personne n’est convaincu, si ce n’est que...