Hypnosis Mic: Division Rap Battle, c’est un projet cross média du label Evil Line Records (King Records) débuté en 2018, le but étant de vendre des albums et une bonne quantité de merchandising. La franchise inclus ainsi des adaptations en manga, un jeu sur smartphone, des concerts, des events et donc, désormais, un anime. Elle fonctionne très bien au Japon où c’est un véritable succès commercial. L’anime était très attendu et ce dernier est disponible sur Wakanim.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas prise de tête. Le scénario semble avoir été créé après une bonne biture dans un izakaya, suivie d’une nuit blanche dans un karaoké. Jugez plutôt : dans un futur proche, un tiers de la population a disparu après la troisième guerre mondiale. Craignant l’anéantissement total de l’espèce humaine, les autorités en place tentent de remplacer l’artillerie par le débat afin d’éviter toute autre guerre. À la place, les conflits sont désormais disputés avec des microphones spéciaux qui infligent des dommages psychiques.
©HYPNOSISMIC -Division Rap Battle- Rhyme Anima ProjectSi le studio A-1 Pictures est à la barre on ne peut pas dire que la série brille par son animation ou qu’elle fait des étincelles dans réalisation. Katsumi Ono a fait ce qu’il a pu avec les moyens alloués. Avec le scenario de Shin Yoshida. Le tandem avait déjà travailler ensemble sur Yu☆Gi☆Oh! 5D’s. Le character Design a été exécuté par Minako Shiba (Devils Line) qui est aussi commandant en chef de l’animation.
La musique est de R.O.N (Kuroko no Basket) et fait le job. Le générique de début Hypnosis Mic -Rhyme Anima- est interprété par toutes les divisions. Kizuna le générique de fin est interprété tour à tour par chaque division.
Des pointures du rap japonais se sont occupées de certains titres (Zeebra, Nobodyknows). Le flow des doubleurs/chanteurs n’est pas toujours fous et cela reste un rap très accessible, cependant il y a tout de même quelques bons titres. Les chansons sont toutes disponibles en streaming sur Spotify ou Apple music.
L’anime en lui-même se laisse regarder, avec une bonne dose de second degré, sans se prendre la tête avec une bonne bière et des cacahuètes (ou de l’edamame si vous voulez faire couleur locale).