« Le syndrome du spaghetti » invite à suivre les baskets de Léa, 16 ans, passionnée de basket, tout comme son père, son meilleur ami Nico et moi-même. Jusqu’au jour où un drame vient bousculer cette vie d’adolescente insouciante axée autour du ballon rond, balayant subitement tous ses rêves et tous ses projets.
Le second spaghetti qui sera victime du syndrome imaginé par Marie Vareille se nomme Anthony, 17 ans, abandonné par son père et issu d’un monde totalement différent de celui de Léa. Un quartier difficile où la délinquance est légion, mais où un petit terrain de basket va leur permettre de s’unir autour d’une même passion…
L’équipe alignée par Marie Vareille pour affronter les aléas de la vie est attachante au possible. De la combativité de Léa à la carrure d’Anthony, en passant par la disponibilité d’Amel, l’auteure propose une brochette de personnages aussi complémentaires qu’attachants, qui vont grandir et se découvrir au fil des pages.
J’ai beaucoup aimé ce roman particulièrement touchant, qui aborde des thèmes délicats tels que le deuil, la maladie, l’amitié, l’adolescence et l’amour, avec énormément de délicatesse, de justesse et de légèreté.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes… Me voilà définitivement fan de Marie Vareille !
Le syndrome du spaghetti, Marie Vareille, Pocket Jeunesse, 288 p., 17,90€
Ils en parlent également : Ma toute petite culture, Muffins & books, Tiffany, Satine’s books, Des mots aux livres, Djihane, BBB’s Mum, Mon rêve d’été, Langue de chat, BookMotion, Manika, Justine
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