« Hey, j’en ai marre, j’en ai marre et ça fesse comme une claque… C’est pas d’vos affaires si j’m’envoie en l’air… C’est pas d’vos affaires si j’me montre à l’air… Vos tabous, moi j’m’en fous, j’les aime tous… »
Plutôt que de s’éloigner de son précédent dernier album Working Class Woman, voici le tout nouveau projet de l’artiste canadienne. Intitulé Renegade Breakdown, ce projet me semble enfoncer le clou qu’elle avait planté en 2018.
L’ambiance est d’emblée volontairement moins glacée que sur son album solo. Au sein d’un trio qu’elle forme avec Pierre Guerineau (son mari) et Asaël R. Robitaille, elle paraît encore plus à l’aise dans cet univers si personnel. Et cette fois-ci, alors que j’étais parfois dérouté par sa dernière œuvre pourtant plein de moments étincelants, elle réussit aujourd’hui à me toucher de bout en bout.
Au fur et à mesure que les chansons se suivent, on entend les influences les plus diverses et chaleureuses dans ce qui est assurément un disque pop teinté de new wave et free jazz et tout ce qui se trouve à la croisée : Fleetwood Mac, Kraftwerk, The Carpenters, Billie Holiday, Chet Baker ou encore Mylène Farmer et Daft Punk – sans oublier le compositeur baroque Marcello. Voilà qui est particulièrement éclectique !!!
J’ai succombé sans m’en rendre compte à la toute première écoute de Marie Davidson & L’Œil Nu, et je crois qu’une fois encore une nouvelle femme fera partie de mes artistes préférées de cette année, et ce n’est sûrement pas le fruit du hasard, car je savais déjà que Marie Davidson était de ces artistes inimitables… Une classe à part.
(in Heepro Music, le 11/11/2020)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble