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Mes opinions politiques

Publié le 10 novembre 2020 par Anargala
Mes opinions politiques

Voici mes opinions politiques, en vrac :

Ma valeur centrale est la liberté. Je suis pour la République, la cause du peuple. Pour une démocratie localisée, à taille humaine, plus directe, devenue possible avec Internet. 

Pas à gauche, pas de la gauche de Staline, de Mao, de Polpot et des islamophiles. Pas à droite, la droite des Catholiques contre l'avortement. Je ne peux pas "être à gauche" : Comment pourrais-je adhérer à ce suicide collectif, à ce tsunami de haine de soi qui emporte l'Occident ? Comment pourrai-je me faire complice de cette amnésie, de cette destruction acharnée de toute mémoire, de toute identité, de toute transmission ? Comment pourrai-je croire à l'écologisme, ce capitalisme exacerbé qui se cache vaguement sous son jargon écœurant de lâcheté et d'hypocrisie ? Mais aussi, je ne peux être "à droite" : Comment pourrai-je adhérer à cette religion catholique qui rejette le progrès juridique et scientifique ? Qui bloque la recherche de la vérité au nom d'une prétendue "éthique" ? Qui affirme que, de tous les vivants, seul l'homme peut accéder au bonheur suprême ? A cette logique de la "destruction créatrice" qui abouti à la même destruction des identités que le multiculturalisme ?

En outre, gauche et droite ont en commun de célébrer la mondialisation, l'immigration, la marchandisation, de ne pas examiner la question du surpeuplement. Comme dit Michéa, la droite s'occupe de l'économie, la gauche, de la culture. Mais le résultat est le même.

Cependant, je ne peux pas non plus être d'extrême-gauche : quelle bande d'abrutis, des "idiots utiles" incultes et rongés par leur ego ! L'extrême-droite ? Une galaxie de tribus prise dans des batailles de chef, des royalistes, des traditionnalistes, souvent islamophiles eux aussi... bref, aucun salut à attendre de ce côté.

Finalement, la démocratie sociale, un Etat-providence, une économie de marché régulée, cela n'est pas si mal. A condition de décentraliser réellement et de changer les modes de scrutin.

Je crois qu'il faut : diminuer la population mondiale, ramener les populations à forte natalité à des taux durables, donner la priorité à l'éducation des femmes, à l'éducation en général, en finir avec le respect pour les religions, les croyances mortelles ou farfelues des uns et des autres, oublier ce culte de l'immigré, de l'étranger divinisé, revenir de la différence des droits au classique droit à la différence, en finir avec la repentance, célébrer nos mémoires nationales, régionales, familiales, comprendre que les religions abrahamiques sont un poison spécialement violent, même si toutes bêtise est dangereuse, accepter que la vie comporte de la violence, qu'il faut savoir se battre, se rappeler les valeurs masculines, ne pas rejeter la science, l'intellect, la raison, l'histoire, le savoir, les livres, cultiver les trésors de la parole, assumer l'autorité, les différences, les hiérarchies, la naissance et la mort. Bref, revenir aux valeurs modernes.

Mais, me direz-vous, les gens ne veulent pas s'investir en politique !

Il faut faire de la citoyenneté un statut spécial, fondé sur le mérite. Une sorte de diplôme. Le citoyen doit faire ses preuves. Pareil pour accéder aux responsabilités politiques. Non pas selon le critère de l'argent, comme dans une démocratie censitaire, mais selon le savoir, l'expérience, les capacités rationnelles, la mémoire, l'éloquence. Pareil pour faire des enfants : seuls les parents compétents devraient avoir de droit d'engendrer et d'élever, responsabilités immenses ! Pour les fonctions politiques, peut-être les confier au hasard, à des gens sélectionnés selon les critères de compétence ? Avoir davantage confiance dans les innovations technologiques, davantage contrôlées par l'Etat, par les représentants du peuple. Nationaliser les entreprises d'intérêt commun. Réinstaurer une forme de service national à risque, avec un engagement réel, et peut-être réserver la citoyenneté à celles et ceux qui auront accompli ce service à la nation. Encourager la recherche sur la longévité, car vivre en bonne santé est beau et bon. Encourager la recherche sur l'Intelligence Artificielle et les machines en général, car l'intelligence est bonne, à condition qu'elle soit maîtrisée par des humains éclairés. Des IA pourraient gérer ce qui est gérable et libérer les humains pour des activités créatrices. La population devrait être limitée à un milliard, les villes à un million d'habitant. Tout devrait encourager la dispersion, avec de larges zones interdites aux humains. Surtout les forêts. Avec les technologies actuelles, la vie humaine pourrait être paradisiaque. Il faut bien sûr en finir avec l'argent, ce qui est, de toutes façons, inéluctable avec le progrès technologique. Il faut exploiter le système solaire car, en plus des ressources de notre système solaire, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas dans la nature de la vie de stagner. Il faut que les classes moyennes du monde entier se réveillent. Il faut que l'humanité dépasse ses barrières cognitives, sans renoncer à son humanité. L'intelligence, la mémoire, l'habileté doivent continuer à s'accroître, d'une façon ou d'une autre. Favoriser le dialogue interculturel, mais ne pas sous-estimer le poids des croyances, des habitudes, des différences raciales, ne pas uniformiser "par le bas", mais bien par le haut. Oui à un univers qui nous élève, une mondialisation par le meilleur, par ce qu'il y a de meilleur en chaque culture. Mais non par le bas, par la bêtise, par les masses, par le nombre. Toutes les cultures ne se valent pas, toutes les idées ne se valent pas. Une société, une culture, peuvent être malades, devenir folles, tout comme un individu. Il faut discriminer plus que jamais, faire le tri, garder le bon, combattre le mauvais. Ne pas oublier le passé, ne pas l'idéaliser tout d'un bloc non plus, discerner le meilleur, conserver les leçons quand à ce qui est mauvais.

Le plus difficile, la condition première de tout le reste, c'est la maîtrise de la démographie. Cela ne suffira pas, bien sûr, mais c'est la condition de toute survie de l'humanité. Sans cela, l'humanité survivra, au mieux, dans des conditions inhumaines. Vous avez remarqué que je n'ai pas parlé d'énergie. C'est parce que je crois que l'énergie va avec la démographie. Comment maîtriser la démographie ? Par l'éducation. C'est le seul levier réeld'action que possède l'humanité depuis le début.

Evidemment, tout cela est quasi impossible à réaliser. L'Occident est paralysé par la peur et la mauvaise conscience. La philosophie scientifique recule de toutes part. La religion de la mort avance partout. De tous côtés, des réactions raciales, tribales, on s'accroche à la superstition, l'éducation piétine ou régresse, la population explose, la biovidersité fond comme les glaces, les plus gros animaux ont disparu en premier depuis longtemps, nous en sommes aux insectes, la pollution augmente, la proportion d'oxygène diminue, la technologie est aux mains d'intérêts privés, les nations se meurent, les Etats sont remplacés par les puissances privées, les épidémies deviennent de plus en plus fréquentes, partout le langage s'appauvrit, les intellects ralentissent, les mémoires s'atrophient : à tous les niveaux, l'humanité rencontre ses limites. Le plus probable est une longue agonie dans des parcs surpeuplés, à manger des insectes, devant des écrans ou portant des systèmes de "réalité augmentée" pour maquiller la réalité.

C'est le plus probable, mais ça n'est pas certain.


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