Toutes les infections nosocomiales contractées lors d’une hospitalisation ne sont pas signalées aux autorités sanitaires, qui ne sont informées que de infections graves ou présentant un caractère rare ou particulier, dans l’objectif de détecter des situations à risques, afin de pouvoir y parer.
Selon les données publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, quelques 1000 signalements dont 304 cas groupés, totalisant 3 139 infections nosocomiales rares ou graves ont été reçus en 2006 par la Direction des affaires sanitaires et sociales, en hausse de 16% par rapport à 2004 et 2005.
Ces signalements, qui émanent de 431 établissements permettent d’identifier les bactéries à l’origine des infections graves et de situer la région , les établissements, les services et voir les traitements au cours desquels ils se manifestent, ce qui facilite la détection des causes et les parades à mettre en place.