Moonbase 8 // Saison 1. Episode 1. Dry.
Les comédies se déroulant dans l’espace n’ont pas spécialement fait grand effet ces derniers temps. La dernière incursion en date dont je me souviens c’est Avenue 5 avec Hugh Laurie. Et ce n’était pas grandiose. Avec Moonbase 8, Showtime tente l’expérience et à la tête de la série on retrouve un trio chevronné : Fred Armisen (Portlandia), Tim Heidecker (Tim & Eric Bedtime Stories) et Jonathan Krisel (Baskets, Portlandia). Pour cette introduction des personnages, on a connu mieux mais il y a quelques éléments comiques qui font mouche ici et là. On retrouve dans cette comédie John C. Reilly dans le rôle de Cap, le leader de cette expédition de losers avec des personnages tout aussi losers que lui pour l’entourer. Si ce premier épisode a une intrigue qui conduit à la mort de Travis Kelce, un champion du Superbowl présent grâce à un partenariat avec la NFL, ce sont les personnages qui font réellement évoluer le récit et qui mènent la danse. L’intrigue de l’épisode n’est donc là que pour tenter de justifier l’introduction de Moonbase 8.
Un groupe d'astronautes médiocres sont stationnés dans une base de la NASA située au fin fond du désert de l'Arizona. Alors qu'ils se disputent la chance d'être sélectionnés pour se rendre sur la lune, Cap, Skip et Rook doivent faire face à de nombreux obstacles, que ce soit la solitude, le doute de soi ou leur propre incompétence...
D’une certaine façon, « Dry » est un épisode assez efficace en utilisant en plus de ça le menace d’une mort horrible (finir sans eau) comme un moyen de créer de la comédie. Et il y a de bons moments mais l’alchimie entre le trio de tête n’est pas encore suffisamment forte pour soutenir toute une comédie sur plusieurs épisodes. De ce fait, du peu que l’on connait des personnages, il est difficile d’imaginer qu’ils vont pouvoir travailler ensemble pour cacher la mort de Kelce. La connerie de notre trio peut évoluer et apporter son lot de bonnes surprises au fil des six épisodes de la saison (si celle-ci fonctionne) mais pour le moment je demande à voir si l’alchimie entre les trois va pouvoir subvenir aux besoins de la série. Si boire de la pisse dé-pissé est drôle, d’autres éléments le sont beaucoup moins. Pour autant, je suis surtout heureux de retrouver Fred Armisen et puis John C. Reilly dans une comédie à la télévision. Ce dernier est parfait dans le rôle qui lui est donné mais je demande au scénario de créer une vraie ambivalence entre les dialogues et les actions de chacun.
Note : 5/10. En bref, une introduction qui a ses bons moments mais qui mérite quelques ajustements.