La crise économique que porte la pandémie ne peut être jugulée ni par l’autoritarisme gouvernemental, ni par la dictature des marchés financiers
Le choix de préserver la rentabilité financière du capital sans reconnaître la valeur du travail, ni les moyens humains nécessaires, l’école, la santé, la recherche, conduit à l’impasse
Pour juguler une telle crise il faut changer de stratégie D’abord la démocratie, pouvoirs et droits nouveaux au travailleurs et nouvelle république
Sans attendre, les prêts garantis pour les PME, les commerçants, les artisans, en clair la vie économique de proximité, doivent devenir des aides directes conditionnées au maintien de l’emploi, à la réduction du temps de travail, l’amélioration des salaires et des investissements
Les entreprises cotées en bourse ne doivent plus verser de dividendes aux actionnaires mais financer l’emploi garanti et les formations professionnelles par de nouveaux investissements
Sous l’égide de l’Etat mettre en place un système garantissant l’emploi et la formation pour tous les salariés
Le développement des services publics, comme moteur de la transition environnementale doit bénéficier d’un grand plan de recherche et de financement
Le déblocage de fonds publics au niveau des besoins pour sortir les plus démunis et les plus pauvres de la précarité doit relever de l’urgence
Voilà ce qui permettrait d’ouvrir une voix nouvelle au capitalisme
Et que l’on ne vienne pas nous dire : avec quels moyens ? Les milliards distribués, semaine après semaine aux grands groupes sans contrôle, montrent que les moyens existent, c’est une question de choix.
Section PCF de Sète