Magazine Humeur

Les viennoiseries, produits de luxe

Publié le 23 juillet 2008 par Chroneric

Les statistiques et les calculs des spécialistes nous affirment que la hausse des prix n'est pas aussi élevée que l'on pouvait le penser. Ce que le consommateur lambda ressentait de son vécu ne correspondait pas à la réalité. Je veux bien.

Ce matin, pour mon anniversaire (en retard), j'ai amené des viennoiseries au bureau : cinq croissants, cinq pains au chocolat et cinq pains aux raisins. J'en ai eu pour 13 € (treize euros). Quand vous donnez un joli billet bleu de 20 euros et que l'on vous rend un malheureux billet de 5 avec une pièce de 2, ça fait bizarre. Par reflex, j'ai voulu calculer à combien ça revenait par viennoiseries : environ 86 centimes. Je convertis en franc (toujours le vieux reflex) et là je tombe de haut : environ 5 francs 68 centimes ! Le coup de grâce ! J'ai payé presque 6 francs par viennoiserie. Il y a quelques années, pour ce prix là, on obtenait 4 ou 5 viennoiseries. J'ai donc déboursé pour la totalité environ 85 francs. Rien que pour des morceaux de pâte feuilletée ! On aurait été en franc, jamais j'aurai accepté de payer autant.

L'autre jour, j'ai acheté un melon, un seul, il m'a coûté 1,99 € soit environ 13 francs ! En passant dans la rue tout à l'heure devant un fleuriste, un simple bouquet de tulipe je crois, il y en avait pour 13,5 € soit environ 88 Frs ! Vous allez me dire que ce ne sont pas des produits courants que l'on achète régulièrement mais malheureusement, ça concerne tout ce que l'on consomme.

Ce n'est pas une question de radinerie mais une question de gouttes d'eau qui font déborder le vase, à ce niveau ça devient même des grêlons! Ce qui montre bien que le passage à l'euro et la hausse du pétrole ont fait du mal à nos bourses, et je pèse mes mots ! Cela revient presque moins cher d'acheter une télévision LCD de 40 kilos qu'un panier de 40 kilos de tomates. On plaisante beaucoup sur le fait qu'à un prochain Noël on s'offrira des litres d'essence ou des kilos de légumes, mais j'ai bien peur que la réalité rattrape la fiction.


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