La victoire du oui à un changement de Constitution au Chili est une victoire en soi. Dans l’échiquier politique latino-américain, les progressistes viennent de prendre un pion majeur aux conservateurs. Un autre pourrait peut-être tomber dans moins d’un mois : le 21 novembre, les chiliens retournent aux urnes pour la présidentielle.
La Bolivie a déjà passé cette étape, portant au pouvoir Luis Arce, le successeur d’Evo Morales, dès le premier tour le 19 octobre.
Il a d’ores et déjà amorcé des changements d’alliances régionales notables, relançant un projet avec l’Argentine et le Mexique à gauche et renouant des relations avec Cuba et le Venezuela.
D’autres échéances vont suivre : le 6 décembre tout d’abord, à Caracas avec des législatives devant renouveler les 167 membres de l’Assemblée Nationale, seule institution détenue par l’opposition de droite qui s’en sert pour tenter d’imposer Juan Guaido comme président.
Le 7 février 2021, ce sera le tour de l’Equateur avec des élections générales. Le pays a été secoué par des mouvements sociaux sans précédent en octobre 2019, suite aux mesures d’austérité imposées par Lénin Moreno.