Déclarations d’Emmanuel Macron : les musulmans ne décolèrent pas, malgré les appels au calme

Publié le 02 novembre 2020 par Tonton @supprimez

Après le Pakistan, la Libye, la Mauritanie, la colère anti Macron a maintenant gagné le plus grand pays musulman au monde.

En Indonésie, le Président condamne à son tour la position française sur la liberté d’expression, tout en appelant au calme : « Tout d’abord l’Indonésie condamne fermement les violences à Paris et à Nice. Mais l’Indonésie condamne aussi fermement les propos du Président français qui ont insulté les musulmans, blessé les musulmans à travers le monde et pourrait défaire l’unité des croyants ».

Depuis l’hommage à Samuel Paty, le 21 octobre dernier, et les déclarations d’Emmanuel Macron sur le droit à la caricature, les manifestations et appels au boycott des produits français se multiplient. Pour la première fois depuis la fronde, le Chef de l’Etat français s’est expliqué sur le sujet : « je comprends qu’on puisse être choqué par des caricatures, mais je n’accepterai jamais qu’on puisse justifier la violence. Nos libertés, nos droits, je considère que c’est notre vocation de les protéger.»

Avant lui, le Ministre des Affaires Etrangères Jean Yves Le Drian avait lui aussi tenté d’apaiser la colère : « je veux adresser un message de paix au monde musulman. La France ce n’est pas le pays du mépris ou du rejet, c’est le pays de la tolérance.» Des paroles à l’écho limité, face à une impopularité sans précédent de l’exécutif français dans le monde arabe.

Face à cette escalade du mouvement anti-français, et les actes de violences perpétré par les islamistes, les citoyens français sont timorés et ne manquent pas d’exprimer leur ras le bol à l’instar Roche Maria qui dit ce qui suit : « Malheureusement c’est nous le peuple qui allons payer ! Eux, ils sont à l’abri ! ».

Pour mémoire Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans avait été décapité le 16 octobre dernier, près de Sainte-Honorine en France, par un islamiste. Son seul crime, il lors d’un cours sur la liberté d’expression, eu l’outrecuidance de montrer aux élève la caricature de Mahomet.