Les énormes traces fraiches laissées dans la neige s’enfoncent jusqu’à l’orée d’une forêt de pins remplie de dodus volatiles aux sombres atours. Aboyant depuis qu’ils ont démarré la traque, les chiens pisteurs commencent à manifester leur désapprobation en tirant sur leurs laisses dans la direction opposée. Mais le petit homme aux jambes arquées et à l’œil de verre grince ses ordres et tous avancent vers la forêt où le yéti voleur de gruyère suisse a trouvé refuge.