Garçon chiffon et ADN

Publié le 30 octobre 2020 par Nathpass
Avant que tout referme, reconfine, je suis allée voir deux films merveilleux pour moi qui m’ont fait pleurer encore un peu libre dans le noir et encore un peu plus cachée à moitié derrière un masque noir... noir plus noir remplit démesure la sensibilité : l’ouverture et la sensibilité.J’ai ri par vagues aux ruptures aux fractures d’avec les larmes. J’ai aimé désiré leur ressembler, j’ai voyagé à travers les genres, les différentes nationalités, j’ai voyagé, je suis allée pas loin de Limoges, sur scène, dans les loges, à une audition et puis dans un EPHAD, à un enterrement entre mère et fille, à Alger et avec un père devenu opposé d’extrême droite, après avoir tant lu lui aussi, j’ai arrêté de manger et j’ai lu avec elle tout ce qui était possible sur un sujet l’Algerie qui me redonnait vie espoir et donc avoir re-envie de manger, surtout de boire un thé à la menthe en faisant du bruit. Quels acteurs ces français Nicolas Maury Laure Calamy Nathalie Baye Maïwenn Louis Garrel et Fanny Ardant et d’autres moins connus plus jeunes. Quand on est au sommet de l’espoir et de l’émotion on n’applaudît pas mais on est tellement contents d’être dans des dernières salles presque pleines. Ces deux films c’était Garcon Chiffon et ADN. merci à vous deux, de m’avoir donné de tant belles heures à vivre.


Mon beau-frère cinéphile parmi les cinéphiles m’a encoyé une petite vidéo avec ce message :Son message 
J'étais à la première séance mercredi à UGC les Halles et Nicolas Maury est venu lui-même remercier la voix tremblante les 44 spectateurs venus voir son film.Ma réponse Oh merci ce film, son film m’a bouleversé, avec le chien j’ai pensé à toi. Je suis tellement contente que tu aies vu aussi le film. Il a filmé l’évidence d’aimer qui on veut, avec une simplicité sensualité jamais égalée : aimer comme on peut... avec ce qu’on est. Ce gars est d’une sincérité qui donne des pistes de l’espoir d’un monde de demain qui ne s’accouchera pas aux forceps. C’est le premier film que je reverrais qui sait j’entraînerai Pascal. On a tellement besoin de cette sincérité que l’on a consigné, confondu avec de la sensiblerie du nombrilisme alors que non. C’est vrai aussi pour le film de Maïwenn la scène avec Fanny Ardant mère fille, je veux aussi le revoir pour aussi Louis Garrel qui se promène à vélo et bien-sûr pour le grand père et la musique d’Idir.