Et tu poses sur moi
Tes yeux,
Tu traverses mon corps
De tes rayons brûlants
Qui s’accordent
Aux vibrations de mon cœur
Tu voudrais
Que je sois l’abîme
Dans lequel tu te plonges
Lorsque lassé
De tes nombreux voyages
Tu viens à moi
Comme on se pose
Sur un rivage
Et malgré les écueils
De ma rancœur
Tu t’accroches
Tu t’allonges
Dans une ultime étreinte
Je suis la plage
De l’oubli.
Rénia Aouadène
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