Au-delà des faits sommes toutes déjà connus par tous, des nouvelles révélations viennent entacher et assombrir d’avantage ce drame douloureux, qui a occasionné une levée de bouclier quasi générale à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
L’une des rares fois où l’unanimité est faite autour des tristes événements qui au quotidien rythment la crise anglophone qui perdure depuis 4 ans déjà.
Selon les premiers résultats des enquêtes, Dame Fobindia Judith, la promotrice du collège privé Mother Francisca, actuellement en détention, avait secrètement versé une somme de 10 000 dollars américain (près de 6 000 000f CFA) pour que son école ne soit pas attaquée. Cependant, un autre groupe armé toujours non identifié pour le moment, se passant comme étant le groupe armé qui contrôle le terrorisme dans le département de la Mémé Division n’a pas apprécié ce geste.
Le groupe armé en question se sentant lésé, s’est rapproché de la promotrice pour demander sa part, la promotrice de l’école leur a servie une suite de non-recevoir, arguant qu’elle s’est déjà acquittée de cette dette et qu’elle ne pouvait pas payer deux fois. Les émissaires du groupe armé ont donc promis à la promotrice de l’école dame Fobindia Judith de lancer un assaut dans son école. Ayant subi toutes ces menaces, elle n’a pas prévenu les autorités ni dénoncé ces criminels.
Le groupe armé non satisfait est passé de la parole à l’acte en menant cette action punitive le 24 octobre dernier dans cette école. Mieux encore, une information révèle que ce samedi 24 octobre, les assaillants ont mis plus d’une heure dans cet établissement, d’abord en négociants avec le principal, une fois les négociations échouées, ils ont décidé de passer à l’acte. Une fois de plus, l’autorité n’a pas été informée. Le voisinage a vu venir ses assaillants sur trois motos, lourdement armés, ils ont préféré garder le silence et pleurer après.
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