J'ai grandi aux Lindarets, où vit un grand troupeau de chèvres en liberté et je connais donc bien ce genre d’animal.
Ce que je sais avec certitude, c'est que le mâle, communément appelé bouc, peut sentir très, très mauvais, comme, disons, une mouffette rayée d’Amérique, alors si vous savez ce que je veux dire, c’est que vous êtes au parfum !
Une dame qui vit à environ 800 mètres de chez nous, à vol d'oiseau, a choisit un bouc comme animal de compagnie, et pendant la saison du rut, c'est-à-dire dès que les jours raccourcissent en juillet et jusqu’en début d'hiver, on sent son odeur dès qu’on s'approche de son enclos.
Pour exacerber cette puanteur, le bouc ne lésine pas sur les moyens : Il urine sur ses pattes antérieures ainsi que sur son bouc pendant la saison du rut. Quand c’est au tour de la femelle d’uriner, le bouc boit alors « à la source » au fur et à mesure que l’urine jaillit.
Il se frotte également la tête sur le sol, juste à l'endroit où la chèvre a fait pipi. La tête couverte de boue et d'urine, le bouc est alors très fier de son odeur encore plus offensive.
Je ne voudrais pas être un des voisins de cette dame. Si c’était le cas, je la poursuivrais en justice, mais en dépit de règlements municipaux prévoyant ce cas de figure, je ne serai pas assuré d’obtenir gain de cause.
Cette dame est simplement une grosse égoïste, totalement inconsciente du sort de ses proches voisins. Vous pourriez dire qu'un bouc est meilleur animal de compagnie qu'un tigre ou un python, mais pensez donc à ce pauvre animal qui n'a pas plus d'espace pour se déplacer que de vie sociale.
C’est une situation cruelle à laquelle le propriétaire soumet ce pauvre animal !