Au fil de l’actualité……….Attentat de Conflans !

Publié le 27 octobre 2020 par Particommuniste34200

L’Etat a-t-il tout fait pour protéger l’enseignant Samuel Paty ?

L’enquête en cours dévoile de possibles ratés dans l’action des autorités à la suite de menaces reçues par l’enseignant.

C’est ainsi que l’on apprend que le Ministère de l’Education Nationale a demandé l’ouverture d’une enquête administrative. Pourquoi ? Il apparait que le professeur n’a pas bénéficié de la protection que la République lui devait comme fonctionnaire de l’Education Nationale et comme citoyen.

Sur le conseil de l’inspecteur académique, Samuel Paty a porté plainte contre les menaces reçues mais étrangement n’a pas bénéficié de la protection fonctionnelle. Le syndicat SNE FSU rappelle que quand un collègue porte plainte, à fortiori sur conseil de l’institution, celui-ci doit se joindre à la plainte.

Pourquoi cela n’a pas été le cas ? Pourquoi le ministre de l’Education Nationale a laissé cet enseignant seul devant ces menaces ?

Du côté de la police, mêmes interrogations. Alors que les services connaissaient au moins trois protagonistes directs, à savoir le tueur, le parent d’élève qui a mené campagne sur les réseaux sociaux contre le professeur traité de voyou, et le prédicateur, bien connu des services de police comme activiste de l’islamisme radical.

Plus grave, l’enquête révèle que ces personnes étaient en lien avec le tueur, que le parent d’élève mis en cause était connu des services car sa demie sœur, partie en Syrie avait été identifiée comme proche de la femme du chef de la police islamique et djihadiste français, parmi les plus recherché, tout ce monde était lié avec un des hommes des attentats de janvier 2015.

Alors que l’état d’urgence a donné des pouvoirs quasi illimités au gouvernement, amplement utilisés contre la protestation sociale et les libertés collectives et individuelles, pourquoi les services du Renseignement, la police, le gouvernement n’ont pas réagi avant le passage à l’acte ?

Comment, avec tous ces éléments connus des services de la police et du gouvernement, aucune protection, aucune surveillance n’ont été mis en place envers celui qui est devenu une cible facile et massacrée à l’issue d’une véritable opération préméditée ?

A qui tout cela profite ? Pas à la démocratie, pas à la solidarité, ni aux libertés publiques, lorsque l’on voit le climat de haine, de violences et d’amalgames faciles.

Pendant ce temps, les grandes fortunes prospèrent et le sillon des inégalités continue de se creuser dans notre pays.

Section de Sète du PCF