The Undoing // Saison 1. Episode 1. The Undoing.
Après Big Little Lies, David E. Kelley retrouve HBO et Nicole Kidman pour de nouvelles aventures aux milles secrets. Il y a encore une histoire de meurtre et bien entendu il faut avant toute chose mettre en place les personnages et le récit. L’introduction de notre héroïne Grace Sachs se fait au travers de symboles d’une certaine richesse. Grace et Jonathan vivent dans une grande maison à New York, Jonathan est un docteur et leur fils suit des cours dans une école privée à 50 000 dollars l’année. Tout le monde a l’air de vivre sa meilleure vie mais rapidement The Undoing nous propose de nous plonger dans ce qui va basculer la vie de toute cette petite communauté. Avec un casting au poil, David E. Kelley introduit rapidement les personnages et surtout nous attache à notre héroïne assez simplement. Bien qu’elle soit une femme riche, elle ne reste pas moins une femme comme les autres. Nicole Kidman est alors parfaite pour créer quelque chose de touchant autour de sa personne qui la fait rayonner du début à la fin de ce premier épisode. En parallèle, Hugh Grant qui incarne Jonathan - son mari - est lui aussi le père attachant qui n’a pas peur de dire à son fils tout ce qu’il pense.
Thérapeute à succès sur le point de publier son premier livre, Grace Sachs a un mari aimant et un fils qui fréquente une école privée de prestige. Mais soudain, avec une mort violente, un mari qui disparaît et de terribles révélations concernant celui qu'elle pensait connaître, sa vie bascule...
Rapidement, The Undoing installe un climat plus froid qui nous prépare au meurtre violent qui va animer le reste de la mini-série. Le meurtre d’Elena est l’occasion de rappeler que dans cette communauté en apparence sans secrets, se cache tout un tas de problèmes. Elena est une artiste et l’on ressent le fait qu’elle n’est pas la femme la plus heureuse de toutes. Tout cela nous amène rapidement à sa mort mais aussi à la disparition de Jonathan (qui, au travers du cliffangher ne semble pas être qui il était). La série aime les femmes et c’est ce que David E. Kelley avait déjà fait avec Big Little Lies en rappelant des femmes fortes en toutes circonstances.
The Undoing a encore pas mal de choses à développer pour nous permettre d’entrer pleinement dans le récit mais c’est rythmé et tout au long de ce premier épisode j’avais déjà l’envie frénétique de revenir voir ce que la suite nous réserve. Tout n’est pas encore parfait mais il y a suffisamment de petits éléments en notre possession pour motiver le retour la semaine prochaine. Et avec un tel casting, difficile de faire la fine bouche. J’espère juste que l’on apprendra à connaître un peu plus Grace et le fait qu’elle est la personne la plus gentille (c’est ce que Elena dit d’elle).
Note : 7/10. En bref, je suis comblé par pas mal de choses mais la série a besoin de prouver sa valeur sur la longueur.
Disponible sur OCS+24