Source : https://scinfolex.com/2019/01/04/accueillir-les-non-humains-dans-les-communs-introduction/
Publié le 4 janvier 2019 sur le blog de Aka Lionel Maurel. Juriste & bibliothécaire
Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs.
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Plan général
0) Introduction
- Les Communs questionnés par l’émergence des « droits de la nature »
- La théorie des Communs traversée par une « rupture ontique » entre Humains et Non-Humains.
- Reformuler la théorie des Communs en fonction d’une ontologie relationnelle ?
- Quatre étapes pour « symétriser » les éléments de la théorie des Communs.
1) Abandonner les « ressources » pour ancrer les Communs dans une « communauté biotique »
- La place des ressources dans les modélisations initiales d’Elinor Ostrom.
- Un mécanisme de « purification », amplifié par la vulgate des Communs.
- Des collectifs d’hybrides à la « communauté biotique ».
2) En-deçà des arrangements institutionnels, les « agencements socio-écologiques ».
- Le tournant inachevé de l’approche par les systèmes socio-écologiques.
- Pour une hybridation avec la théorie de l’acteur-réseau.
- S’emparer des « Communs latents » d’Anna Tsing.
3) Redéployer le faisceau de droits en l’ouvrant aux droits bioculturels.
- Apports et limites de l’approche par les faisceaux de droits (Bundle of Rights).
- Pour une refondation symétrique du droit de propriété
- Étendre le lien entre Communs et droits fondamentaux en direction des droits bioculturels.
4) A la recherche de formes institutionnelles compatibles avec l’ontologie relationnelle.
- Personnification des Non-Humains ou institution d’un principe d’inséparabilité ?
- Du « Parlement des choses » aux Assemblées des Communs
- Quelles perspectives d’implantation dans nos systèmes juridiques ?
- Conclusion : le rôle des communs symétriques à l’heure du Capitalocène