Six élèves ont été massacrés et 13, gravement blessés par des personnes non encore identifiées le 24 octobre 2020. Terrifiant. Horrible. Effroyable.
Insoutenable. Insupportable. Les épithètes se bousculent au portillon pour décrire ce qui s’est produit le 24 octobre 2020 à Kumba dans la région du Sud-ouest. Les images et les vidéos surabondamment ventilés sur les réseaux sociaux, font froid dans le dos. On se croirait dans un film de vampires où la magie des effets spéciaux provoque un électrochoc chez les cinéphiles. Que non ! Il s’agit bel et bien des faits réels. Des adolescents et pour la plupart des enfants dont l’âge varie entre 09 et 12 ans qui ont subi les affres les plus ignobles des hors-là-loi, déterminés à mettre à feu et à sang, les régions anglophones du Cameroun. Ces enfants innocents qui ne voulaient que jouir de leur droit à l’éducation ont été arrachés à la vie de la plus cruelle et brutale des manières.
Lire aussiMassacre de Kumba: Les sécessionnistes raflent les dividendes médiatiquesDes individus non encore identifiés, sans foi ni loi, ont semé la terreur dans les salles de classe du Complexe scolaire privé où ces pauvres enfants étaient réunis pour suivre les cours. La scène macabre ne s’est produite ni un lundi ni un mardi encore moins un mercredi ou un jeudi voire un vendredi, qui sont des jours officiellement ouvrables pour l’école. Mais ces terroristes ont attendu un samedi pour commettre leur forfait. Jour choisi par les encadreurs scolaire pour rattraper les cours manqués du lundi dernier à cause de la journée morte lancée par ces sécessionnistes.
Comme dans un cauchemar, ils ont fait irruption dans une salle de classe, n’ont posé de questions à personne et ont sauté sur des âmes innocentes et vulnérables comme des chiens enragés. La suite est juste indescriptible. Du sang, des corps sans vie, des larmes…Un spectacle insoutenable.
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Ce que ces individus ont donc posé comme acte ne saurait être le fait des êtres humains encore moins des animaux terrestres, même pas de l’animal le plus dangereux de la forêt. C’est terrifiant. Pour l’heure, le bilan de ces attaques, selon des sources dignes de foi du ministère de la Défense, fait état de 6 morts soit 01 garçon et 05 filles et 13 blessés graves parmi lesquels 03 garçons et 10 filles. À ce rythme, on se demande jusqu’à quand ces crimes crapuleux vont prendre fin dans cette partie dupays ? Le gouvernement doit une fois pourtoute prendre des mesures sérieuses pourstopper la saignée dans les régions duNord-ouest et du Sud-ouest. En attendant, que les âmes de ces pauvres enfants qui ont perdu leur vie reposent en paix et queles blessés recouvrent promptement leurétat de santé.
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