Ce roman qui se déroule entre passé et présent donne alternativement la parole à cette belle-fille qui espérait trouver en Diana une mère de substitution, et à cette belle-mère, qui est d’une part froide et intransigeante envers ses proches, mais qui se dévoue d’autre part corps et âme à une association d’aide aux réfugiés. Le principal attrait de ce thriller psychologique n’est donc sans doute pas l’enquête policière en elle-même, mais plutôt la psychologie des personnages et l’analyse des nombreuses relations familiales conflictuelles.
En s’immisçant derrière les apparences de cette famille aux allures harmonieuses, Sally Hepworth dresse finalement le portrait d’une belle-mère que l’on a parfois envie de tuer… et parfois envie de comprendre !
Un roman australien construit de main de maitre, qui tient le lecteur en haleine et qui devrait plaire à ceux qui ne peuvent pas sentir leur belle-mère… mais également à ceux (beaucoup plus nombreux 🙂 ) qui l’adorent!
La belle-mère, Sally Hepworth, L’Archipel, 360 p., 21€
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