Ce week-end devait avoir lieu à Paris le 38e Marché de la Poésie. Même si associer Marché et Poésie m’a toujours étonné, ce devait être un moment important, de retrouvailles pour celles et ceux qui se rencontraient régulièrement ou non autour de mots, de poèmes, de chants, de dessins, de livres. C’est donc une grande déception. Comme le furent les annulations de festivals de rues, de spectacles de théâtre, de concerts… Et, cette fois, la Préfecture de Paris n’a pas voulu répondre à la demande d’organisation qui lui a été envoyée, comme si la poésie n’existait pas.
Il faut trouver un moyen d’éviter que s’éteigne la poésie. Ces derniers jours, la poésie a été présente sur ce blog. Je suis convaincu qu’elle résistera. Et, pour vous permettre de participer à son très probable sursaut, je vous suggère aujourd’hui d’écrire un acrostiche dont les lettres initiales formeront les mots MARCHÉ DE LA POÉSIE. Vous n'êtes, bien sûr, pas obligés d'y parler de poésie.
Exemple :
Mais qu’ils se taisent les poètes
Avant la nuit définitive
Rêver n’est pas de mise
Chanter qui le pourrait ?
Habiter qui le peut ?
Écouter plutôt le silence
Des jours perdus
Et des nuits abandonnées
Long encore sera le temps
Avant que tout s’arrête
Promesses perdues
Ombres enfouies dans l’ombre
Été la plus inaperçue des
Saisons et voici l’heure d’hiver
Il faudrait retrouver le chant
Et chanter dans les rues
C’est à vous main tenant. Postez vos acrostiches dans les commentaires ci-dessous. Merci.