Tes yeux ont la couleur de la source où tu bois.
Les baisers que je prends sur tes lèvres pressées,
Font le doux bruit de l’eau qui glisse dans les bois,
Sur un lit de verdure et de feuilles froissées.
Ta voix, vive et légère, est comme l’eau qui fuit.
Elle chante comme elle, et comme elle soupire.
Des sanglots de la source elle a gardé le bruit ;
Le murmure de l’eau résonne dans ton rire.
Et dans ton âme aussi coule un flot bien caché,
Flot pur d’illusions si doucement versées ;
On croirait que la source où ta lèvre a touché
Laisse en toi sa fraîcheur mêlée à tes pensées.
Antony Valabrègue
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