Quand j'ai découvert les mémoires du duc de Saint Simon, il y a bien longtemps, j'ai été enthousiasmé. Encore mieux que la marquise de Sévigné. Ce sont des gens qui semblaient trouver les mots qui expriment la pensée. Mais la "vérité" de Saint Simon avait beaucoup plus de force que celle de Mme de Sévigné.
Les chemins de la philosophie (France Culture, mercredi) expliquaient que, longtemps, peu de gens ont partagé mon point de vue.
Qu'est-ce qui fait que l'on aime, ou que l'on n'aime pas une oeuvre ? On dit souvent l'éducation, ou l'imitation. Peu probable dans ce cas. Se pourrait-il que, parfois, une oeuvre puisse traverser les superstructures culturelles et sociales ?