Dans un communiqué, l’Avicca déplore les malfaçons nombreuses présentes sur le réseau FTTH français.
Depuis plusieurs mois, les acteurs de la filière fibre constatent une multiplication des actes de vandalisme et de maltraitance des infrastructures du réseau FTTH de l’Hexagone. En effet, les armoires de rue sont souvent dégradées, et les professionnels de l’industrie en déplorent les conséquences.
L’Avicca intervient aujourd’hui pour signaler ce qu’elle appelle une « pandémie de malfaçons » dans le réseau fibre en France. Cédric O, le Secrétaire d’Etat au Numérique, rejoint l’Avicca et reconnaît les nombreux problèmes de raccordements. Pourtant, le pays est le premier pays européen sur la fibre, loin devant ses voisins comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Même durant la crise sanitaire, la France est le pays qui a installé le plus de prises durant cette période, soit environ 5 millions de prises.
Des installations mal faites
Le chantier en lui-même a le vent en poupe, mais la commercialisation peine à fonctionner à plein régime. En effet, l’Avicca recense moins d’une prise sur deux qui est commercialisée. L’association revendique également des installations faites trop souvent « à l’arrache« . Cette remarque est due aux nombreuses plaintes de clients fibrés concernant des prises arrachées ou bien des installations mal faites à l’origine.
Serait en jeu le rendement et la productivité plus que la qualité du côté des opérateurs, qui préfèrent négliger le travail plutôt que de mettre le raccordement en échec.
Des malfaçons qui doivent cesser, selon l’Avicca.