Nouvelle période compliquée, notamment pour les Parisiens, avec la mise en place d’un couvre-feu pendant plusieurs semaines. Si les apéros et diners au restaurant ne sont donc plus vraiment au rendez-vous, cela ne nous empêche pas de cultiver notre vie sociale, notamment au musée… C’est ce que j’ai décidé de faire ce week-end en allant redécouvrir LE musée culte de la capitale, j’ai nommé le Louvre. Cela faisait, en effet, plusieurs années que je n’y avais pas mis les pieds, à chaque fois dissuadée par la longue file d’attente à l’extérieur du bâtiment (ce qui s’explique par ses 9 millions de visiteurs annuels). L’absence de touristes étrangers à Paris permet, au moins (petit avantage), de (re)visiter les monuments historiques les plus prisés.
Le musée est si grand qu’il faudrait, selon moi, plusieurs jours de visite pour en faire le tour. J’ai donc opté pour une petite partie seulement : le rez-de-chaussée et l’entresol de la magnifique aile Richelieu qui sont, entre autres, consacrés aux sculptures françaises du Vème au XIXème siècles.
Pour le petit point historique, cette aile est, en réalité, la plus récente du musée (1856) et abritait jusqu’en 1989 le Ministère des Finances.
Les lumineuses cours intérieures « Puget » et « Marly » plantées d’arbres sont vraiment impressionnantes et invitent à la flânerie. On s’imagine facilement l’époque où elles étaient à l’air libre, avant d’être couvertes d’une grande verrière conçue par l’architecte Leoh Ming Pei (l’architecte de la Pyramide) il y a près de 30 ans.
Ce vaste puits de lumière offre aux œuvres un éclairage naturel qui les sublime et grâce auquel les yeux s’attardent sur les détails, le travail délicat de la pierre. Blocs massifs transformés en étoffes voluptueuses, plumes légères, peau tendre, etc. Représentations gracieuses dans un matériau d’aspect si dur et brut. Il en devient difficile de se rappeler qu’il s’agit en réalité de pierre, de marbre, de bronze tant l’imitation est parfaite.
Partout où le regard se pose, l’imagination s’échappe. Qu’il s’agisse de représentations mythologiques, bibliques ou simplement de la vie quotidienne, on est quoiqu’il en soit plongé au cœur de l’Histoire et de l’art…
Cette visite m’a donné envie d’explorer bien d’autres galeries de l’ancien Palais royal et notamment la fameuse aile Sully dont une partie est consacrée à l’Egypte antique !
Vous avez déjà visité l’aile Richelieu au Louvre ? Quelle est votre partie préférée du musée ?
Crédit photos : L&T