Sayonara game est l’œuvre de Yuu Minaduki plus connu en France pour son très joli one-shot L’Oisillon sur le rivage. Il était publié dans le magazine Dear+, il y a eu des suites et spin-off à savoir Change world dont les deux tomes sortiront en novembre en France puis vient le spin-off Love nest aussi prévu en France pour 2021. Le dernier chapitre de Love nest second vient de paraître au Japon. Elle a créé un univers et des personnages qui plaisent beaucoup.
Ikuo Arimura, vice-capitaine de son équipe de baseball à l’époque du lycée, retrouve par hasard Yôsuke Itô, un ancien camarade du club, lorsqu’il engage un professeur particulier pour sa petite sœur Nana. Arimura ne se rappelle pas très bien d’Itô, un jeune homme effacé de deux ans plus jeune que lui, mais Itô, de son côté, se souvient parfaitement d’Arimura, et semble même nourrir pour lui de profonds sentiments. Pris par surprise lorsqu’il le découvre, Arimura demande à Itô de sortir avec lui (oui, ça reste un one-shot faut pas non plus s’éterniser).
Mais de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de leur amour… Arimura, qui a toujours été un coureur de jupons, éprouve-t-il réellement des sentiments amoureux pour Itô ? Est-il prêt à mettre en péril sa relation avec sa propre petite sœur qui, de son côté, a eu un coup de foudre pour son nouveau professeur particulier ?
Effectivement, vous allez me dire que c’est un schéma bien classique, ce que je ne peux qu’approuver. Un homme se rend compte qu’un autre est amoureux de lui, curieux Arimura accepte et fini par tomber fou amoureux du jeune homme. Quiproquo avec la jeune sœur, déchirement, etc. etc. Et forcément ça fini bien (non, je spoile le spoile serait plutôt si un BL ne finissaient pas bien). Bref, pourquoi un truc aussi classique fonctionne toujours ? Et bien la force en revient à ses deux personnages principaux qu’on a envie d’encourager de toute nos forces.
Itō et Arimura sont tout ce qu’il y a de plus adorable. Pas de malice dans le cœur d’aucun des deux, un amour souvent maladroit, mais toujours sincère. Personne ne force l’autre. Itō a attendu des années sans se déclarés et sans embêté Arimura, de son côté il ne le force jamais à quoique ce soit qu’il n’aurait pas souhaité. Cela va d’ailleurs être l’occasion d’une petite incompréhension pour Itō. C’est donc certes très classique, mais aussi totalement safe. Et c’est sans doute ce qui donne tout son charme à cette jolie histoire.
Second point, la qualité incroyable des dessins. Et oui, c’est important mais Yuu Minaduki n’est pas une débutante, et ses personnages sont beaux comme des Dieux. Rien que la couverture avec les deux protagonistes qui se sourient mutuellement sur un ciel orangé, c’est du bonbon pour les yeux.
Je recommande donc chaudement Sayonara game de Yuu Minaduki qui s’aura je l’espère vous charmer comme elle m’a moi-même charmé. La suite ne devrait plus tarder, ce qui nous permettra de rester un peu plus encore avec Itō et Arimura.