Titre : Kaamelott, T9 : Les renforts maléfiques
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Parution : Juin 2020
Je suis un adepte historique Kaamelott depuis le premier passage de ses premiers épisodes à la télévision. Comment beaucoup de fidèles admirateurs des aventures d’Arthur et de ses acolytes, j’attends impatiemment et depuis longtemps la sortie en salle du film. Ma patience est partiellement apaisée avec l’apparition en librairie du neuvième tome de l’adaptation en bandes dessinées éponyme. Ce dernier opus en date s’intitule Les renforts maléfiques et offrait l’agréable perspective d’une immersion dans un univers drôle et captivant.
Les vannes fusent en permanence
La quatrième de couverture présente les enjeux avec les mots suivants : « Arthur et ses compagnons, glorieux explorateurs de l’Antre du Basilic, ont découvert le fabuleux trésor que l’épouvantable dédale recèle, redoublant la colère des monstres gardiens du lieu. Mais ils n’ont parcouru que la moitié du chemin… Les célèbres Chevaliers de Kaamelott doivent maintenant sortir sains et saufs de l’autre avec leur butin. Il faudra pour cela affronter les redoutables Renforts Maléfiques. »
J’étais content de pouvoir retrouver tout ce petit monde. Il ne manque personne au casting. Le scénario fait que tous les chevaliers de la Table ronde sont regroupés. Les vannes fusent en permanence. On a l’impression de les entendre et de se retrouver au cœur d’un sketch de la série. L’immersion est immédiate. C’est vraiment du plaisir pur de se plonger à nouveau dans cet univers familier et divertissant.
L’intrigue est linéaire et simple. L’attrait de la lecture est clairement centralisé sur des enjeux simples. Comment le groupe va-t-il sortir de cette grotte ? Vont-ils revenir à Kaamelott les mains vides ? Cet apparent manque de complexité narrative n’est pas un défaut important tant le scénario semble être le terreau à beaucoup de moments drôles. Je n’ai eu aucun doute dès les premières pages que les aventures dans cette grotte solliciteront de manière régulière mes zygomatiques.
Concernant les illustrations, je ne suis pas un grand fan historiquement du travail de Steven Dupré. Néanmoins, je reconnais le sérieux du travail. Les décors sont travaillés et permettent une immersion facile dans les lieux. Les personnages se reconnaissent aisément. Mon regret est le sentiment que l’ensemble graphique manque de personnalité et de force. Mais cette réserve ne m’empêche pas de dire que les illustrations du dessinateur accompagnent honnêtement le propos.
Pour conclure, Les Renforts Maléfiques est un divertissement agréable. J’ai ressenti beaucoup de plaisir à me plonger dans l’univers. Les textes sont bien écrits et les punchlines fusent. J’ai souvent ri des répliques ou des situations. Les enjeux de l’histoire restent secondaires dans l’attrait généré par cette lecture. Cet album remplit les attentes et offre un résultat honnête qui plaira aux fidèles de Kammelott.