Austère et antipathique. Voilà les qualificatifs que nous associons à la musique contemporaine ? C'est ce que disait Renaud Capuçon jeudi matin, chez France Musique.
Cela m'a frappé, parce que c'est exactement comme cela que je perçois les animateurs de cette chaîne qui sont spécialistes de musique contemporaine (et, curieusement, de Bach). Les entendre déclenche chez mois le réflexe pavlovien de changer immédiatement de chaîne. Cela fait même pas mal de temps que j'envisageais d'écrire un billet sur cette question.
Comment expliquer ce fait curieux ? La musique contemporaine serait-elle la partie émergée d'une culture (au sens anthropologique du terme) très particulière ? Une parente de quelque religion proche du protestantisme, à la fois ascèse, mais aussi sentiment d'élection et de supériorité ?...