Les différentes institutions universitaires publiques et privées du pays ouvrent leur campus ce jour, après une longue période d’interruption des cours imposée par le Covid-19.
Ce jeudi 15 octobre est jour de rentrée académique au Cameroun. Après des mois d’interruption des cours imposée par la pandémie du Covid-19, les universités publiques et privées vont enfin retrouver leur ambiance d’antan. Le défilé des jeunes dans les campus va à nouveau être observé. Les « bleus », enthousiastes et craintifs vont faire leurs premiers pas dans le supérieur. A l’Université de Yaoundé I, tout comme dans les autres établissements de l’enseignement supérieur du pays, il y aura du mouvement dans les amphithéâtres à partir de ce jour.
Avec huit universités d’Etat, l’université inter-Etats Cameroun-Congo, 272 Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) et quatre établissements à statut particulier (Injs, Ecole de postes, Ecole des travaux publics, Anafoot), ce sont 420 000 étudiants qui renouent avec les cours ce 15 octobre. Notamment, 70 000 nouveaux bacheliers et titulaires du GCE Advanced Level. Tous seront encadrés par 6118 enseignants. Dans ce lot, l’on retrouve les 1237 enseignants déjà intégrés dans le cadre du processus de recrutement spécial de 2000 docteurs PhD, initié par le chef de l’Etat. Parmi eux se comptent également les 549 personnels intégrés sur la base du remplacement numérique des enseignants suite aux départs en retraite et aux décès.
Lire aussiCameroun / Football : Décès du gardien de but des lions A'Avant la rentrée de ce matin, les chefs de ces institutions universitaires ont pris des dispositions adéquates pour une année académique sereine et en
toute sécurité sanitaire. Ils l’ont fait savoir au cours des assises de la Commission de coordination universitaire présidées le 7 octobre dernier à
Yaoundé, par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des Ordres académiques, le Pr. Jacques Fame Ndongo. Le Pr. Idrissou Alioum, recteur de l’Université de Maroua indiquait à cette date que « le challenge est très important, mais les universités sont prêtes. » Et le Pr. Uphie Chinje Melo, recteur de l’Université de Ngaoundéré avait ajouté : « Nous avons mis en place des dispositifs de lutte dès l’entrée du campus, devant les entrées des amphis et des laboratoires aussi. Nous avons aussi mis des affiches partout dans le campus afin de sensibiliser les étudiants. Nous allons continuer dans cette lancée et améliorer ce qui est nécessaire.»
Cette rentrée académique intervenant en pleine crise sanitaire, CT est allé à la rencontre du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo qui situe le contexte dans lequel intervient cette reprise de cours dans les campus.