"Le gouvernement subit la manifestation la plus massive
dix mois seulement après avoir pris ses fonctions"
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Cela devient une désagréable habitude :
faire d’une fête nationale un grand show d’une opposition de droite de
plus en plus agressive et aigrie de ne plus être au pouvoir.
Cette
fois-ci, la manifestation se produit au printemps, avec le retour de
la douceur et de la verdure. Il semble qu’il y ait plus de monde à
Buenos Aires, comme le montre la photo en une de Clarín.
Ce qui est bizarre, c’est que La
Nación ait choisi une image beaucoup
moins parlante !
"Encore une super-marche au drapeau
dans tout le pays contre la politique
suivie par le gouvernement"
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Selon la police, qui n’est pas susceptible en Argentine de minorer les chiffres, il y aurait eu dans le centre de Buenos Aires, 7.000 véhicules particuliers et 13.000 personnes sur Avenida 9 de Julio, qui a connu plus ample affluence (notamment dans les manifestations pour ou contre la légalisation de l’avortement). Un petit groupe très bruyant et très remonté a aussi manifesté à Palermo en bas de l’immeuble où Cristina Kirchner possède l’appartement où elle vit quand elle est à Buenos Aires.
La
foule réclamait pêle-mêle le retour à la normale, la mise sous
écrou de Cristina Kirchner (ça faisait longtemps qu’on attendait
ce genre de hurlement dans une manifestation de droite), le statu quo
dans le monde judiciaire ou son refus de la vaccination.
En haut : "l'heure des patriotes"
(quelle insulte au gouvernement !)
En bas : "Mendoza se rebelle"
puisque le gouverneur de cette province
refuse d'appliquer les mesures sanitaires établies
par le gouvernement fédéral après cinq heures
de réunion avec tous les gouverneurs
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Il
y a fort à parier que nous retrouverons aux mêmes endroits les
mêmes manifestants agitant des drapeaux nationaux le 20 novembre
prochain, pour la célébration de la Journée de la Souveraineté,
encore que cette date soit furieusement marquée à « gauche »
puisqu’il s’agit d’une sorte de victoire organisée par Juan
Manuel de Rosas, qui n’est pas en odeur de sainteté à droite.
"Cela doit être les gorilles, c'est sûrement ça !"
En Argentine, los gorilas, ce sont les antipéronistes
Ce manifestant a choisi d'assumer son hostilité au gouvernement
Notez
que la gauche péroniste va fêter vendredi la Journée de la
Loyauté (Día de la Lealdad), une fête propre à ce courant politique, et que tout va se
faire à travers les plateformes Internet (conférences, hommages à
Perón et à Evita, concerts et autres festivités).
www.barrio-de-tango.blogspot.com Pour aller plus loin :lire l’article de Página/12lire l’article de La Prensalire l’article de Clarínlire l’article de La Nación