S’épanouissant en Amérique du Sud, dans les forêts de la Cordillère des Andes, le quinquina est un arbuste appartenant à la famille des rubiacées, tout comme le gardénia et le café. Utilisé depuis longtemps pour ses vertus thérapeutiques par les peuples de ces contrées, cet arbre possède une écorce aux 1000 promesses.
La longue histoire du quinquina
Selon Charles de la Condamine, géographe-explorateur envoyé par l’Académie royale de sciences en expédition au Pérou et auteur d’un ouvrage « Sur l’arbre du quinquina« , l’écorce du quinquina rouge serait la plus prometteuse en matière de pouvoirs et indications médicinales.
Certaines molécules de synthèse utilisées de nos jours pour soigner le paludisme et d’autres pathologies sont issues de la quinine. On pense notamment à la chloroquine au présent sulfureux, mais aussi à la quinacrine et la primaquine.
La quinine est en réalité une substance :
- Fébrifuge
- Tonifiante
- Fortifiante
- Cicatrisante
Elle est utilisée depuis longtemps dans la lutte contre les états grippaux bénins mais aussi pour ses propriétés antipaludiques.
Et qu’y a-t-il dans l’écorce du quinquina ?
Des composés phénoliques, des acides organiques, des saponosides et de l’huile essentielle. Il paraitrait même que des soins capillaires (shampoing à base de quinquina) puissent rendre les cheveux plus solides et éviter les démangeaisons du cuir chevelu !
Avez-vous déjà testé le quinquina ?
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