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On attend quoi pour arrêter ? Ecole ou cluster !

Publié le 11 octobre 2020 par Angrymum @VeryAngryMum
On attend quoi pour arrêter ? Ecole ou cluster !

Les centres de contamination les plus forts seraient les lieux de travail et les écoles. Pour les entreprises, on a réglé le problème avec le télétravail. Et pour les écoles ? Bah rien...

Ecole et COVID, on en est où ?

  • 5279 cas positifs de COVID 19 parmi les enfants scolarisés
  • 1276 cas positifs de COVID 19 parmi les personnels
  • 24 écoles fermées
  • 199 classées fermées, chiffre en baisse du fait des dernières mesures pour forcer les ouvertures

Pour 12 millions d'élèves et 1 million de personnels éducatifs, on pourra toujours se dire que ce n'est pas grand chose. Sauf qu'en théorie, un protocole a été mis en place pour éviter toute contamination. Et semble-t-il, ça ne marche pas. Nous avons connu la phase où les masques ne servaient à rien, pas la peine en France ! Dans de nombreux pays, un confinement se remet en place. On devine qu'en France, ça ne sera pas la peine non plus !

Il faut généralement un délai supplémentaire de 3 mois pour que l'on comprenne que l'on est dans l'erreur...

Exemple de petit collège de province

Avec 400 élèves, le collège affiche fièrement aucune fermeture de classe, c'est d'ailleurs presque interdit aujourd'hui. Des mesures anti-COVID d'une violence inouie sont d'ailleurs mises en place :

  1. Masque obligatoire sauf à la cantine et en sport
  2. Lavage des mains à l'entrée du collège et une fois par jour avant le repas
  3. Aucune distance sanitaire en classe ou lors des autres activités : on a le droit de se toucher, d'être assis l'un à côté de l'autre. Le Ministre doit avoir une foi exceptionnelle dans le pouvoir des masques pour ne pas avoir peur d'une contamination...
  4. Fermeture des vestiaires, pour quelle raison ? 15 enfants dans un vestiaire ou 120 dans une cantine, je ne sais pas ce qui est dangereux...
  5. Masque obligatoire à 50 mètres autour du collège
  6. Pas de lavage des mains avant de prendre le bus, les chauffeurs doivent apprécier...
  7. Pas de salle dédiée à une classe, ce qui limiterait les déplacements et la création de vivarium sur les tables de classe...

Et malgré ces mesures d'une force incroyable, on en est à 7 cas de COVID soit un taux de contamination supérieur au taux national.

Pourquoi ne pas adapter le temps scolaire à l'épidémie

Aujourd'hui, il semble évident qu'accueillir les classes par moitié d'effectifs serait une bonne solution afin de limiter le nombre d'élèves et garantir la distance sanitaire nécessaire, le lavage des salles 2 fois par jour, la distance d'un siège dans le bus, etc.

Les élèves ont déjà testé les cours à la maison, avec une alternance, cela semble possible. Car en effet, la priorité n'est pas de lutter contre le décrochage car rien n'est fait pour la mise à niveau, le rattrapage pour les élèves un peu largués... Un test d'évaluation a eu lieu en 6ème dont on a pas les résultats à ce jour. Et pour les 3èmes, on est parti sur le brevet comme si de rien était. Le refus du confinement pour les enfants n'est pas lié au risque de décrochage mais à la simple prise en charge des enfants pour que les parents puissent travailler. On avait bien compris mais là, ça devient un peu plus lourd !

Lutter contre le décrochage avec des vieilles solutions comme Devoir fait... Ca ressemble un peu à un abandon des apprentissages théoriques de l'année passée avec la volonté de consolider les savoirs en cours sur des bases totalement absentes ! Là aussi, il va falloir que nos enfants soient souples pour accepter cette gymnastique. On pourra également s'étonner que Devoir fait soit un temps de travail supplémentaire facultatif ! Ce qui prouve encore l'objectif réel de cette mesure : on ne lutte pas contre le décrochage des 3 mois perdus l'année dernière mais on accompagne les enfants volontaires uniquement. Pour les autres, gardez les rames, c'est déjà trop tard pour vous, vous ramez aujourd'hui et cela sera le cas jusqu'à la fin de votre scolarité.

Parents chair à canon et petits boulets en formation

L'absence de reconnaissance des professionnels de la santé et des services indispensables à nos sociétés est un fait. On ne reviendra pas sur l'absence de primes pour un grand nombre de salariés qui pourtant se sont investis pour améliorer le quotidien du plus grand nombre. Finis les applaudissements, on est revenu au monde d'avant. Et malheureusement leurs enfants vont également être traités de la même manière. Pas de place pour les décrocheurs ! Il fallait bosser à distance, maintenant c'est de l'histoire ancienne. On est passé à autre chose...

On a quand même l'impression de se retrouver un peu obligés face à des décisions qui impliquent nos enfants. A l'école, on était habitué de voir nos enfants avancer avec la carotte, il semblerait qu'aujourd'hui, on soit revenu au baton !

Et malheureusement, le Ministre semble jouer la montre une fois de plus. Un seul objectif, aller jusqu'aux vacances de la Toussaint. Il est vrai que ce sont des vacances tout à propos pour prendre une décision.


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