Les promoteurs des dix organisations ont été reçus mercredi à Yaoundé par l’ambassadeur Christophe Guilhou.
Les dix promoteurs de projets innovants des sociétés civiles camerounaises retenus par l’ambassade de France au Cameroun devront se partager 263 millions de F sur deux ans. L’ambassadeur, Christophe Guilhou, les a reçus mercredi soir, en sa résidence à Yaoundé. Cette réception vient ainsi clore trois jours de formation au cours desquels les lauréats ont eu l’occasion de s’informer, d’échanger et réfléchir à comment mieux travailler et présenter les dossiers.
Ladite formation intervient dans le cadre du programme des Projets innovants des Sociétés civiles et des Coalitions d’acteurs au Cameroun (Piscca), ainsi que le fonds de stabilisation et de sortie de crise du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Venus de Maroua, Dschang, Douala et Buea, ils ont été choisis parmi le demi-millier de projets de candidatures reçus par l’ambassade de France au Cameroun, parce qu’ils cadrent avec les trois axes mis en avant. Notamment l’environnement, la paix et la participation citoyenne. Au cours de son allocution de circonstance, Christophe Guilhou, a déclaré que les projets sélectionnés ont été les plus remarquables. Surtout parce qu’ils sont innovants et montés par des jeunes. En plus de cela, « ils sont souvent désintéressés et humanistes. » Ils rejoignent surtout les deux axes transversaux choisis par le Piscca.
Lire aussiCameroun - Patrimoine : Un avant-goût du rendez-vous de ParisL’ambassadeur a, par la suite, donné les raisons du choix de ces axes : « L’innovation, d’abord, car les organisations de la société civile sont les plus à même de développer des initiatives innovantes. Elles peuvent identifier mieux que quiconque, les besoins de la population. La jeunesse, ensuite, car en plus de constituer la grande majorité de la population camerounaise, elle est composée de millions d’individus qui ne demandent qu’à s’impliquer davantage. C’est un vivier sans limite de talents. » Autrement dit, la société civile est source d’inspiration pour les pouvoirs publics et constitue un véritable incubateur des politiques publiques. Cette initiative française dure depuis 1996.
TagsChristophe Guilhou