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J’voudrais bien mais j’peux point
C’est point commode d’être à la mode
Quand on est bonn’ du curé
C’est pas facile d’avoir du style
Quand on est un’ fille comm’ moué
Entre la cure et les figures
Des grenouilles de bénitier
La vie est dure quand on aim’ rigolerMais quand le diable qu’est un bon diable me tire par les pieds
Ça me gratouille, ça me chatouille, ça me donn’ des idées
J’fais qu’des bêtises derrièr’ l’église
J’peux point m’en empêcher
Dieu me pardonne j’suis la bonn’ du curé
Deux jours. J’ai cette chanson dans la tête depuis deux jours. Je connais “La Bonne du curé” par coeur. Cela fait des années. J’avais deux ans quand Annie Cordy a commencé à la chanter. Je devais avoir 7 ou 8 ans quand j’ai commencé à la chanter à ma grand-mère, à la Bourboule. J’enchaînais en chantant et dansant sur Singin’ in the Rain, avec mon parapluie aux couleurs de l’arc-en-ciel, dans la minuscule chambre d’hôtel où nous étions. Si, si, la vérité vraie ! Mon biographe officiel vous le confirmera. Certaines photos aussi. A l’époque, je ne m’étais pas rendu compte de ce que je chantais ! Je l’ai entendue dans un spectacle musical du festival Off d’Avignon lundi.
C’est un petit clin d’oeil à ma grand-mère. Encore un. Elle perd la tête, et moi, je la vois partout. Dans chaque spectacle, elle est présente. Et puis, il y a celui qui part en vacances là où je passais des étés, chez la soeur de ma grand-mère, pas loin de Tarbes. Là où je suis passé il y a deux ans, où je me suis arrêté prendre un verre, sous les platanes, dans la même rue…. presque trente ans plus tard.
Voici une des vidéos YouTube qu’il faut avoir vue !
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J’fais qu’des bêtises derrièr’ l’église