Magazine Journal intime
JB trouvait le quotidien mortifère et boursouflé. Son épouse lui fit remarquer que ces mots prêtaient à confusion et qu’elle se sentait dénigrée. JB réfléchit un instant à la confusion évoquée par sa moitié et décida qu’un instant cela faisait déjà beaucoup ; à la place il ouvrit la fenêtre de son bureau et contempla la ville. Des toits, partout, des cheminées, des rangées de tuiles, du goudron, des trottoirs, des immondices, des bestioles rampantes… S’agaçant en enjambant le garde-fou, il cria « merde ! » et s’élança dans le vide d’un quotidien devenu soudain limpide.