L'annonce du cancer, quelle qu'en soit la nature, est toujours un choc pour le patient et ses proches. Heureusement, aujourd'hui, des équipes médicales et des services mis en place accompagnent efficacement le malade et leurs proches, durant la maladie et après. Pouvoir discuter librement de leur maladie aide les malades à mieux se prendre en charge. Ils ont des foules de questions concernant leur état actuel, les traitements possibles, l'hospitalisation et l'après.
Des ajustements sont nécessaires
Vivre avec un cancer colorectal exige quelques ajustements au niveau du malade lui-même mais aussi au niveau de ses proches. La bonne nouvelle, c'est qu'il est tout à fait possible pour un malade de retrouver une vie la plus normale possible. Il peut reprendre son travail, partir en voyage, pratiquer son sport favori, etc. Il peut aussi prendre des bains et étant donné que la plus grande partie de la digestion se fait dans l'intestin grêle, il n'a pas à apporter d'énormes changements quant à son alimentation. Mais il doit apprendre certains gestes essentiels tels que poser ou changer la poche, prendre soin de la peau autour de la stomie, de l'orifice de celle-ci, etc.
Comment gérer l'après-traitement ?
L'après-traitement est assez mal vécu par bon nombre de patients du cancer colorectal. En fait, ils ont l'impression de perdre leurs repères, mais surtout, ils craignent une récidive. Ce qui montre qu'il est indispensable qu'ils restent proches de l'équipe qui les a pris en charge, et bien sûr, de leurs proches. Ces patients ont besoin d'un soutien sur le plan social et psychologique. Ils ont aussi besoin d'un suivi médical et pour cela, suivre un programme de visites afin de détecter tout risque de récidive, de séquelles ou de complications. En principe, une visite tous les 3 mois s'impose pendant les 3 ans suivant les traitements.