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Versailles : aller au theatre masque

Publié le 01 octobre 2020 par Martine Denoune @mdenoune

AU THEATRE MONTANSIER, L’UN DES PLUS ANCIENS DE FRANCE, LES SPECTACLES ONT REPRIS. UNE OCCASION DE SE CULTIVER ET DE SOUTENIR LES COMEDIENS.

VERSAILLES : ALLER AU THEATRE MASQUE

Théâtre Montansier (salle de spectacles)

Après près de 200 jours de fermeture, le théâtre Montansier de Versailles a levé de nouveau son rideau le 24 septembre avec trois farces d’Anton Tchekhov interprétées par le merveilleux Jacques Weber. Du 2 au 4 octobre, ce petit bijou du XVIII ème siècle, situé à quelques pas du château de Versailles et de l’opéra royal, présentera « On purge le bébé » de Georges Feydeau, une création coproduite avec le théâtre de l’Atelier à Paris.

Lentement mais sûrement, les spectateurs reviennent au théâtre. A Versailles comme ailleurs, la distanciation sociale et le port du masque sont obligatoires. C’est vrai, c’est contraignant. Mais à l’inverse les flux sont plus fluides qu’en temps normal, ce qui procure un certain confort au public. Et surtout aller au spectacle constitue un geste fort de soutien aux comédiens. « Toujours à Versailles, la jauge ou capacité complète –en comptant les places à visibilité réduite- approche les 600 places. En ces temps de crise sanitaire, la jauge d’un théâtre à l’italienne est réduite de près de 40% » m’explique Geneviève Dichamp directrice du théâtre Montansier.

VERSAILLES : ALLER AU THEATRE MASQUE

Dans cette ville culturelle, célèbre notamment pour son mois Molière,  ce théâtre proposera en séances scolaires et pour tout le public, 4 spectacles axés sur la prévention et la lutte contre la radicalisation. Voici les 4 pièces prévues entre le 16 octobre 2020 et le 10 mars 2021 : « Désaxé », « Pierre et Mohamed, 1er août 1996 », « Lettres à Nour », « J’ai rencontré Dieu sur Facebook ».

Même s’il fait l’objet d’une gestion privée, ce théâtre de ville est appelé à survivre. Ce n’est pas forcément le cas de la moitié des 230 salles françaises qui pourrait ne pas se relever de la crise, la désaffection du public et l’angoisse de devoir à nouveau baisser le rideau, comme le signalait une récente enquête du Figaro.


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