Après le cadeau Manix de Ketchum...

Publié le 22 juillet 2008 par Mry

Après le cadeau Manix de Ketchum de lundi, j'ai eu une conversation importante sur la pauvreté de la vie d'une bite, d'une verge, d'un penis, du petit chose etc... La pauvreté de son existence est consternante. Toute la journée enfermé, plus ou moins en train de macérer dans son jus (...et je ne vous raconte rien de ce qui se passe lors des grandes chaleurs de l'été), le sexe masculin n'est sorti que pour les grandes occasions et là on lui demande de se durcir, de s'étendre, d'avoir l'air grand, beau et costaud... tout cela pour rentrer dans autre chose (...vous noterez ma pudibonderie sur le terme, d'un autre coté il y a pléthore de choix... même la chèvre !).

Mais voilà... imaginez trente secondes que le pénis souffre de claustrophobie. Bah ouais... une bonne vieille claustrophobie qui l'empêche de rester enfermé dans le noir en plus... Qui l'empêche d'être contrit dans un caleçon, un préservatif, une bouche ou tous autres endroits moins glissants. Un pénis claustrophobe... on n'y pense pas mais peut être est-ce, au fond, la maladie des éjaculateurs précoces ? L'éjaculation comme arme absolue pour éviter de pénétrer et de se retrouver dans le noir quand le petit chose sort d'un lieu qui finalement lui est connu et le rassure... vaste débat.

Il y a pire, il y a les ovaires agoraphobes !... Imaginez la scène : des milliers de spermatozoïdes à l'assaut d'un organe totalement réfractaire à la foule !... Je suis certain maintenant que vous allez voir avec beaucoup plus de compassion une femme qui rote. Comme un appel à l'aide d'un ovaire agoraphobe... Alors, pour peu que vous ayez l'odeur du sperme avec, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !