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Krav-maga, sortie de poubelles et lecture compulsive.

Publié le 22 juillet 2008 par Francisbf

Faut pas m'en vouloir si j'écris pas, j'ai un prétexte, je lis.

Enfin, surtout, je trouve des trucs à lire pour ne pas attaquer Ada ou l'ardeur, qui traîne dans ma chambre depuis que je suis passé à la bibliothèque de ma tata pour que ma maman puisse emprunter des livres sur l'analyse transactionnelle qu'elle ne lira pas, mais qu'on lui a conseillé parce qu'elle part en Algérie, et là-bas, je sais pas si vous savez mais c'est plein de terroristes qu'il faut savoir reconnaître pour éviter de leur balancer des transactions tangentielles dans sa face et tant pis si ça lui gonfle la banque de strokes.

Moi, à sa place, j'apprendrais le krav-maga.

Enfin bref, je lis, quoi.

Bon, c'est pas tellement nouveau, en fait. Mais ça fait une bonne excuse pour glander.

Par contre, les bouquins, quand tu dois les posséder comme moi parce que tu sais que tu les reliras, ça revient cher. Surtout quand tu les lis globalement partout et tout le temps.

Mais vraiment partout et tout le temps.

En descendant les escaliers.

Dans les couloirs du RER.

En sortant les poubelles de nuit.

Aux chiottes, le livre posé sur le bac à linge sale et maintenu ouvert par un rouleau de PQ judicieusement placé dans le coin où y'a le plus de pages.

En taillant les rosiers (mais c'est plus difficile qu'en arrachant les mauvaises herbes, ce qu'on peut très bien faire assis par terre, en tâtonnant).

En coupant du saucisson, le bouquin coincé dans le tiroir à couverts ouvert.

En tartinant du beurre sur du pain, le livre maintenu ouvert par n'importe quoi qui traîne, un bocal à cornichons, un paquet de Prince, un autre livre.

Debout dans le salon.

Ma corpulence m'interdit dorénavant de lire sous les lits, mais j'aimais bien, quand j'était petit. Ca m'arrivait aussi de lire la tête en bas sur une banquette, les pieds au mur. J'ai arrêté.

Tout ça fait qu'un livre, ça dure pas des masses de temps. Alors, j'essaye de prendre des trucs un peu gros, en anglais (mais bon, maintenant, ça fait bien sept ans que je lis en anglais, ça marche plus des masses pour ralentir la lecture), sinon j'use trois livres par jour. En particulier si ce sont des polars à ma maman. C'était encore pire quand j'étais petit, où je pouvais aller deux fois à la bibliothèque dans la journée parce que j'avais fini mon stock de Six Compagnons ou d'Alice (même pas honte) empruntés le matin. Mais là, je peux plus trop, la bibliothèque est trop loin.

Puis je lis des auteurs que j'aime bien, parce que au moins, ça m'évite de dépenser plein de sous pour des trucs dont je suis pas sûr que ce soit bien. Comme l'Elégance du hérisson, qui m'a super déçu, heureusement que je l'avais fauché à ma tante (je lui ai rendu, alors que c'est pas mon habitude). Ou Marc Lévy. Ces gens là me fâchent avec la littérature française.

Pour me venger, je m'accroche à Pratchett, Hobb, Martin, Gaiman, Wynne Jones, Pullman, Hornby, et quelques autres rosbifs.

En tant que bon supporter de l'équipe de France de coupe Davis, des fois, j'ai honte de ne pas lire plus de bouquins français. Mais bon, la plupart soit me gavent vite, soit sont lus en deux heures. Pas rentable. J'aime autant m'accrocher à l'image d'amateur benêt de fantasy que certains ont de moi dans la famille (mais pas tous, houla non, ouf. En général, je suis juste considéré comme un branleur).

Pour tenter de rattraper mon inculture dans les autres domaines de la littérature, heureusement, on m'offre des bons bouquins des fois ( Les Enfants de la Liberté excepté).

Mais bon, tout ça pour dire, voilà quoi, c'est les vacances, le temps de la lecture débridée et sans tabous, pas des notes de blog sans intérêt.

Ha, merde.


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