"La vie me fait le même effet. elle renouvelle ses répétitions et sa capacité d'agir sur les détails dans le cadre fixé au mur m'émerveille."
Impossible est le dialogue entre un jeune juge et un vieil homme, ancien révolutionnaire accusé du meurtre d'un ancien camarade de son groupe révolutionnaire ayant trahi la cause et les siens, quarante ans auparavant. En effet, les deux hommes se trouvaient en montagne au même moment, au même endroit sur un sentier escarpé des Dolomites, et l'un d'eux a basculé dans le vide. Le juge est persuadé que le meurtre était prémédité, tenant de la vengeance. Le dialogue rejoint rapidement des questions plus générales sur l'engagement, l'importance de la fraternité "sentiment politique par excellence", car "elle n'exclut personne". "C'est le sentiment qui réunit les fibres d'une communauté, en renforce l'union et produit l'énergie nécessaire afin de se battre pour la liberté et l'égalité."
Je ne suis pas tombée sous le charme cette fois-ci, peut-être en raison de la forme purement dialoguée qui a eu tendance à freiner mon imagination et à transformer le récit en pur dialogue philosophique.