C'est en fait celle de l'immunité collective, dont je vous parle souvent. Sauf qu'il ne le dit pas et que dans l'état où se trouve toujours notre système hospitalier il est impossible de contrôler cette stratégie de l'immunisation collective. Ce qui peut s'avérer extrêmement dangereux pour la population. Un article de Christian Lehmann, médecin et écrivain, dans Libération.
N.D.L.R
Il est évident que depuis de début de cette crise sanitaire, et quoi qu'il en ait dit, Macron a décidé de privilégier l'économie au détriment de la santé des Français. Toutes les fariboles qu'il nous a racontées au plus fort de la crise, ses déclarations quasiment socialistes, n'étaient, comme d'habitude avec lui, que du vent.
La preuve : ce qu'il manque le plus aux hôpitaux à l'heure actuelle, c'est du personnel. Le « Grenelle de la Santé » ne s'est pas traduit par une remise à niveau en matière d'embauches de personnels. Loin de là ! Pour éviter tout risque de clusters importants il fallait mettre le paquet et en profiter pour remettre à niveau notre système hospitalier délabré, notamment en matière de personnels. Cela n'a pas été fait.
Résultats : dans certaines régions, les hôpitaux sont encore moins prêts qu'au premier semestre ! Nous risquons d'assister non pas à une seconde vague, mais à de nouveaux débordements, localisés, de notre système hospitalier.
Gouverner c'est prévoir, et ne rien prévoir c'est courir à sa perte. Emile Girardin
Tout le contraire de la méthode Macron : gouverner c'est communiquer en permanence à seule fin de faire uniquement ce que l'on veut.
Or, ce que veut Macron, tous les Français le savent maintenant, et il en fait encore une fois la preuve, c'est privilégier l'économie. Au détriment de tout le reste.
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Lire ici l'article de Christian Lehmann