Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour un petit récap’ de mes lectures de cet été.
Je l’avais annoncé un peu brutalement via les réseaux sociaux du blog mais la coupure estivale était plus que nécessaire. A force d’être vissée aux écrans, je n’avais qu’une hâte : tout arrêter, tout oublier et plonger le nez dans les livres achetés pour les congés.
Une fois de plus, comme vous avez pu le voir sur Instagram (on ne lâche jamais tout tout tout !), j’ai plus que « plonger » le nez dans les livres, c’est un véritable marathon littéraire que j’ai pu faire pendant mes 15jours de « vraies vacances » puisque j’ai lu 11 livres…
La liste comprend donc :
- L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker : Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?
Malgré les avis mitigés de certains et les critiques dithyrambiques d’autres, j’ai adoré ce roman. Triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, tout est réuni pour que l’on passe un bon moment (même si certes, il a appliqué la même recette pour La vérité sur l’affaire Harry QUEBERT), une fois dans le roman, on ne le lâche plus !
- Watership down de Richard Adams : C’est parfois dans les collines verdoyantes et idylliques que se terrent les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante épopée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel, une poignée de braves choisissent de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, ruses, légendes vont aider ces héros face à mille ennemis et les guider jusqu’à leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle là ?
A la fois mythe et hors du temps, ce roman est vrai chef d’œuvre. C’est à la fois poétique, violent, plein d’aventure et d’émotions. En le lisant, je ne pouvais m’empêcher de penser au lapin blanc d’Alice au pays des merveilles et à Peter Rabbit !
- Il était deux fois de Franck Thilliez : En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.
Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…
Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…
Dès les premières pages, le ton est donné : on pense que ça va être une histoire bien noire ? C’est pire ! Toutes les énigmes s’entremêlent avec brio, c’est un super roman noir.
Mon conseil ? Même si on peut lire les deux indépendamment l’un de l’autre, avant d’attaquer la lecture de ce livre, commencez par Le manuscrit inachevé… Si j’avais eu l’info, ça m’aurait évité de courir à la librairie dès la dernière page de « deux fois » à 19h15 (alors qu’elle fermait à 19h30), me retrouver face à la rupture de stock du manuscrit puisque apparemment tout le monde à fait pareil et finir désespérée à Auchan à retourner le rayon pour finalement trouver le dernier exemplaire du manuscrit ! (oui, je suis du genre à avoir des urgences littéraires de ce type !)
- Le Manuscrit inachevé de Franck Thilliez :
Une enquête sans corps.
Une défunte sans visage.
Un thriller sans fin.
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.
Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, » L’Inspirante « , villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.
Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d’autres se pose : vers qui et vers quoi se tourner quand l’unique vérité est que tout vous devient étranger ?
Si j’avais été tenue en haleine avec le roman précédent, celui-là était encore au-dessus. C’est noir, tordu, on se demande comment un écrivain peut écrire de telles choses… Mais c’était tellement bien !!
- Le début de la saga L’ombre du chardon de Aki Shimazaki :
- Azami : Un trentenaire installé dans un couple sans surprise mais sans problème croise celle qui fut son premier grand amour d’enfance, devenue entraîneuse dans un bar.
- Hôzuki : Mitsuko tient une librairie d’occasion. Elle vit au-dessus de sa boutique avec sa mère et son fils de bientôt sept ans, Tarô, un métis sourd-muet. Chaque vendredi soir, cette femme séduisante et cultivée travaille comme entraîneuse dans un bar chic où cadres, intellectuels et chefs d’entreprise apprécient sa conversation. Cette activité insolite garantit sa précieuse indépendance. Un jour, une cliente de la librairie dont la petite fille s’est spontanément liée d’amitié avec Tarô les invite chez elle.
- Azami : Un trentenaire installé dans un couple sans surprise mais sans problème croise celle qui fut son premier grand amour d’enfance, devenue entraîneuse dans un bar.
Seuls ces deux sont disponibles en livres de poche, j’attends donc désespérément la sortie des deux tomes qui me manquent…
- La saga Au cœur du Yamato de Aki Shimazaki :
- Mitsuba : Le bientôt trentenaire Takashi Aoki, employé dans la compagnie d’import-export Goshima de Tokyo, est appelé à un brillant avenir professionnel. Ne manque à son bonheur qu’une épouse avec laquelle fonder une famille. Il résiste aux propositions de mariage arrangé qu’on lui présente car il est très attiré par la réceptionniste de sa société. Alors qu’il parvient à obtenir un rendez-vous avec elle, son supérieur lui annonce qu’on lui offre un poste important dans une succursale à l’étranger.
- Zakuro : Voilà vingt-cinq ans que Bânzo Toda est porté disparu – depuis sa déportation dans un camp de travaux forcés en Sibérie, à la fin de la guerre. Sa femme, atteinte de la maladie d’Alzheimer, n’a jamais perdu l’espoir de le revoir. Quand leur fils Tsuyoshi découvre que son père vit depuis des années dans une ville toute proche, qu’il a changé de nom et s’est remarié, il veut comprendre.
- Tonbo : Après avoir travaillé sept ans pour la grande compagnie Goshima de Tokyo, Nobu s’est trouvé contraint de démissionner. Il a alors ouvert un juku, où il donne des cours complémentaires pour collégiens. Il réalise ainsi le rêve de son père, professeur de lycée passionné par son métier, qui s’est suicidé il y a quinze ans. Un jour, l’un des anciens élèves de celui-ci le contacte et insiste pour le rencontrer.
- Tsukushi : Quand, à la surprise générale, Yûko s’est fiancée avec un riche héritier, encore célibataire à trente-cinq ans, elle venait d’apprendre qu’elle était enceinte d’un autre. Son futur mari a accueilli la nouvelle avec discrétion et sérénité, et il s’est montré un père exemplaire pour la petite fille. Alors que celle-ci fête ses treize ans, Yûko découvre que leur secret parental en cache un autre, de nature à ébranler l’harmonie familiale et son bonheur conjugal…
- Yamabuki : Les souvenirs d’une vieille dame qui fête cinquante-six années d’harmonie conjugale sont l’occasion d’évoquer les destinées ou les arrangements qui président à l’union de deux êtres.
Pour les deux séries, la construction est toujours la même : on découvre un personnage et sa vie dans le premier roman et les autres s’articulent autour de personnes de son entourage. Le tout avec la poésie, la délicatesse (la nature, les symboles de certaines plantes font toujours écho aux états d’âmes de ses personnages), des passages touchants, d’autres complétement bouleversants, le tout avec parfois, les décalages qui vont entre notre société et le Japon.
Les romans sont courts (environ 120 pages) et se dévorent en un rien de temps.
L’édition du bilan de mes lectures de 2020 risque d’être particulièrement épaisse… Le mois de septembre n’est pas encore fini et avec mon dernier passage à la librairie, j’ai encore quelques livres sous le coude…
Et vous les filles, quelles ont été vos lectures de l’été ?