Une trop courte nuit l’a laissé empêtré dans des remugles de sommeil approximatif. Ses yeux se troublent, sa conscience s’exprime en verlan : il sort de sa hutte les pieds palmés et les oreilles en éventail. Croyant siffler son chien il déclenche la colère d’une femme girafe qui détache la laisse retenant son crocodile. Comme dans un rêve, il voit l’animal se dandiner jusqu’à lui, la gueule ouverte et lâche un « Oh un gros lézard ! » avant d’être haché par soixante-dix dents.