Magazine Journal intime
Il y a les avions qui recommencent à tracer des sillons laiteux au zénith de nos journées morcelées. Et des nuages confits d’orgueil de se sentir si libres. Des trains à grande vitesse qui tracent des droites sur le territoire comme des lignes sur un steak haché industriel. Et des bouteilles de lait renversées dans le caniveau quand l’orage électrise nos têtes. Derrière la fenêtre de son bureau, il regarde tomber la pluie et se demande où se dissimule la réalité.