On croyait en avoir fini avec lui, ce « voyou de la république« , qui a tant contribué par son terriblement médiocre exemple à l’abaissement de la parole publique, de la fonction politique, et de la soi-disant exemplarité présidentielle. Ce petit mafieux aux innombrables casseroles judiciaires qui a tant contribué par sa présidence tant honnie à la libération de la parole raciste dans notre pays, (et qui la soutient si activement ailleurs), s’est de nouveau distingué par la grâce et la complaisance de si peu journalistes… C’était dans Quotidien, avec leurs si tristement habituels acteurs de la société du spectacle comme il va (mal), qui ne l’ont pas du tout contredit lorsqu’il a osé l’impensable, tout particulièrement après le précédent de l‘histoire Obono, tout aussi détestable …
sourceSur le fond du propos, l’histoire du roman d’Agatha Christie, je me suis déjà exprimé ici. Comme il faut peu de culture et se révéler bien mal informé, pour ressasser la même erreur collective, qui relève de la désinformation, et d’un manque d’éthique considérable…
sourceLa critique la mieux sentie que j’ai pu lire est celle de ce Monsieur que je ne connais pas, Lucas Armati, dans Télérama :
sourceIl dit de manière beaucoup plus polie et civilisée que je ne saurais le faire son effarement face à tant de complaisance des animateurs de cette émission, non seulement vis à vis de cet incroyable épisode raciste, mais également de l’attaque en règle des journalistes, et aussi, et surtout, ces propos qui n’ont vraiment rien de démocratique quand, dans l’esprit de celui qui les soutient, certains pourraient donc s’arroger le droit d’être plus égaux que d’autres… Immonde. Infect. Insupportable.
sourceje préfère laisser à ce personnage plus considérable que je ne le serai jamais le dernier mot – provisoire – de cette histoire qui ne fait que confirmer que, dans ce pays, l’industrie de la haine peut continuer à bien se porter, et perdurer, avec de tels relais télévisuels et politiques…