Octave Parango est au centre de cet ouvrage. Il est chroniqueur dans une radio publique dont il se fait virer pour être arrivé sans chronique - et avec une belle gueule de bois. C'est un choc. Et l'occasion de s'interroger sur l'humour omniprésent, notamment sous forme d'ironie, dans notre société. C'est aussi l'occasion d'un regard en arrière, les lieux qui ne sont plus à la mode, les nouvelles façons de sortir, de draguer. Le fêtard qu'est Octave continue à picoler, se droguer et à plus de mal à choper qu'avant. Ça sent un peu le règlement de compte, la nostalgie à peu de frais, la philosophie à la petite semaine. Cet anti héros, souvent pathétique, campé par l'auteur agace ou fatigue.
"L'humour est une dictature parce qu'il n'autorise jamais de droit de réponse. C'est son apparente légèreté qui le rend si implacable. Si tu te plains, tu passes pour quelqu'un de chiant, lourd et susceptible. L'humour est une fake news avec un éclat de rire derrière et Octave était complice de ce système"
Pour vous interroger sur la place du rire, préférez Homo Comicus.